24 mars 2011

Depuis 1989, tous les partis politiques refusent la reconnaissance du vote blanc.

Les parlementaires du parti majoritaire actuellement au pouvoir se sont illustrés de triste façon dans la forfaiture au niveau des « basses manœuvres » que la Démocratie a connues lors du débat du 31 janvier 2003 concernant la reconnaissance de cette expression.

Une loi a certes été votée qui sépare au niveau de leur comptabilisation les votes blancs des nuls mais cette dernière – pourtant du domaine du « service minimum » – n’ayant pas été inscrite en deuxième lecture est toujours caduque. Cela malgré les nombreuses relances effectuées.

Or Xavier Bertrand, secrétaire de l’UMP, « digne » représentant de la République Française, troublé par la montée du F.N. – due à l’augmentation des abstentions et de l’absence d’un autre moyen, pour les électeurs, pour exprimer leur mécontentement à l’égard de la classe politique – vient, prenant conscience, semble-t-il, de tout l’intérêt de cette expression, de donner la consigne pour le deuxième tour des cantonales de… «voter blanc!»

A défaut de démontrer le respect qu’il doit aux citoyens, à la Démocratie, Xavier Bertrand surnommé « Bertrand du Déclin » vient de fournir une belle preuve de son « indécence. »

Dans ce domaine il a vraiment « fait le plein. »