Étant depuis toujours un défenseur de l’égalité Femmes-Hommes je ne saurais exclure de mes révoltes les déclarations ou faits émanant d’une représentante de la gente féminine.
Surtout lorsque celle-ci égale par son cynisme celui de nombre de ses compères.
Ainsi, Christine Boutin qui a poussé l’âge de sa propre retraite jusqu’à 73 ans, après avoir sacrifié plus de 40 années à sa mission de politicienne fonctionnarisée, ayant une vision céleste, vient-elle de déclarer«La véritable question, c’est la place de l’homme dans la société par rapport à l’argent.»
A noter qu’elle n’a pas parlé de la Femme?
Or élue député-e (en écriture inclusive…) depuis 1986, elle aurait pu avoir cette révélation, en lisant et en prenant conscience de cette réalité… dès 1993, lors de la réception du courriel portant titre : «CHÔMAGE : Symposium international «Les États généreux de la solidarité»… que lui avait fait parvenir l’association Blanc C’est Exprimé.
Mais, comme tous ses collègues, trop absorbés à s’occuper de leurs propres intérêts, «l’homme dans la société par rapport à l’argent n’était pas encore… la vraie question.»
Affligeante Madame Boutin…
Gérard Gautier Saint-Brieuc le 24 octobre 2017
CHÔMAGE : Symposium international
« Les États généreux de la solidarité »
Ce texte figure sur le site de l’association Blanc c’est exprimé. Il a été écrit le 12 octobre 1993 à la suite de l’intervention de Pierre MEHAIGNERIE dans une émission de télévision sur FR3 BRETAGNE. Il a été transmis aux politiques, aux syndicats, aux responsables gouvernementaux, aux médias. Il n’a eu aucun écho auprès de ces destinataires et n’a pas justifié de la moindre réponse.
Le problème crucial du chômage étant terriblement d’actualité, votre intervention dans le cadre de l’émission TOP A L’OUEST sur France 3 Bretagne n’a pas manqué d’attirer mon attention. Vous avez fait état de votre point de vue tendant à être en accord avec le principe du partage du temps de travail.
Si philosophiquement on ne peut qu’être en accord avec cette approche basée sur la solidarité, force est d’admettre qu’on ne peut partager que ce qui existe.
Je préfère quant à moi, sans rejeter pour autant votre point de vue, m’attacher, pour trouver une solution, à l’analyse des causes plutôt qu’aux conséquences.
Pour moi la fatalité économique n’existe pas.
La situation actuelle est la résultante d’une accumulation de faits, d’erreurs, de laxismes, de dirigismes réglementaires au fil du temps et ce de façon plus marquée depuis les années 1970.
Dans les années 1930, la situation semble avoir été la même que celle, qu’aujourd’hui nous avons à connaître. La remise en cause sur le plan global s’est faite «grâce» à la guerre… Doit-on attendre pareille catastrophe pour remettre tout à plat, redéfinir de nouvelles règles, de nouveaux comportements, cela sans attendre d’avoir à subir la pression de la rue ? Cette dernière ne manquant pas de survenir si rien n’est fait.
Pour ce faire, j’ai un projet qui consisterait à réunir – l’économie étant mondialisée – un
«Symposium international …Les États généreux de la solidarité »
Ce dernier reposerait sur les thèmes suivants : « la nécessaire remise en cause des systèmes économiques, sociaux, politiques de notre Société, en intégrant les notions de la nécessaire prise en compte des technologies au service de l’ Homme, de nouvelles formes de solidarités, de la mise en avant des valeurs humaines »
Seraient réunis pour en débattre, des politiques, des économistes, des scientifiques, des philosophes, des chefs d’entreprises, des syndicalistes…
Monsieur MEHAIGNERIE – pas plus que les politiques, partis et autres syndicats – à qui il a été transmis- n’a jamais fait écho à cet envoi. |